Fissure anale
    Pathologie Hémorroïdaire











    Référence 1 : Balian Axel. Hépato-gastro-entérologie médicale et chirurgicale. Editions 2009. Editions Vernazobres-Greco, 514 pages.

    Anatomie DES HEMORROIDES INTERNES


    Hémorroides internes

    Les hémorroïdes internes sont des structures anatomiques normales. Elles sont présentes dès la naissance. Elles sont constituées de cavités sous muqueuses remplies de sang disposés en 3 (parfois 4) paquets. Elles sont situées au dessus d’une divisant l’ampoule rectale en 2 zones (dite ligne pectinée). Les hémorroïdes   sont maintenues fixées à la face interne du sphincter anal interne grâce à des fibres musculo-conjonctives.
    Les hémorroïdes internes participent à 20% de la pression de fermeture du canal anal au repos. Elles participent donc à la continence fine.

     

     

     

    Les signes cliniques des hemorroides internes

    ProlapsuS ou procidence hemorroïdaire

    Ceci est en rapport avec une laxité du tissu conjonctif sous muqueux de soutien. Il est à l’origine de gêne mécanique,  de suintement, de prurit anal. La procidence se sépare en 4 grades.

    Pathologie hémorroïdaire : aspects et signes cliniques

    Grade

    Examen proctologique

    Symptômes habituels

    I

    Hémorroïdes congestives non procidentes

    Rectorragies

    II

    Hémorroïdes procidentes à l’effort et spontanément réductibles

    Prurit anal, rectorragies, procidence, gêne anale

    III

    Hémorroïdes procidentes à l’effort et réductibles uniquement au doigt

    Procidence, rectorragies, prurit anal, suintements

    IV

    Hémorroïdes procidentes en permanence et non réductibles par les manœuvres digitales

    Rectorragies, procidence, douleurs anales, incontinence anale

    Les rectorragies (SAignement de sang rouge)

    Les rectorragies sont rythmées par la défécation. Elles sont séparées des selles, peu importantes, sans méléna (sang noir, digéré). Ces rectorragies sont aspécifiques. En particulier, elles peuvent se voir dans toute pathologie du rectum (cancer, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique…). Donc, rattacher des réctorragies à des hémorroïdes est un diagnostic d’élimination. Il faut savoir pratiquer une coloscopie en cas de doute et de toute façon chez tout sujet de plus de 45 ans.

    Traitement des hemorroïdes internes

    Les hémorroïdes ne représentent aucun risque vital. Elles ne se cancérisent pas. Le traitement est avant tout celui des symptômes. L’indication du traitement est fonction du ressenti du patient.
    Le traitement est basé sur la combinaison des options médicales, instrumentales (surtout ligature) et plus rarement chirurgicales.

    Traitement des hémorroïdes selon le grade

    Grade I et grade II

    Régularisation du transit.
    Traitement instrumental (surtout  photocoagulation infrarouge).
    Si échec : chirurgie.

    Grade III

    Régularisation du transit.
    Traitement instrumental (surtout ligature élastique).
    Si échec : chirurgie.

    Grade IV
    Anémie férriprive.
    Association à une fistule, une fissure.

    Régularisation du transit.
    Traitement chirurgical.

    Indications du traitement chirurgical de la maladie hémorroïdaire interne

    • Echec des traitements médicaux et instrumentaux.
    • Anémie ferriprive par saignements hémorroïdaires chroniques (situation exceptionnelle).
    • Lésions associées nécessitant un traitement chirurgical : fissure, fistule, marisques hypertrophiques ...
    • Procidence permanente des HI (grade IV).
    • Thromboses répétées et invalidantes par leur survenues fréquentes.



    Thrombose hemorroidaire externe
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