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Référence 1 : Balian Axel. Hépato-gastro-entérologie médicale et chirurgicale. Editions 2009. Editions Vernazobres-Greco, 514 pages.
Référence 2 : www.sfed.org
Cette technique consiste en la pose non chirurgicale d’un dispositif d’accès temporaire ou définitif à la cavité gastrique, pour une alimentation entérale.

Gastronomie
METHODES
La méthode la plus utilisée est dite « push ». Elle se pratique sous endoscopie.
Après évaluation du calibre de l’oesophage (pour s’assurer que la rondelle de fixation franchira la lumière oesophagienne), repèrage anatomique soigneux (en pleine zone de transillumination). L’examen est réalisé dans des conditions d’asepsie chirurgicale, comprenant une désinfection cutanée et buccale, une antibiothérapie systémique pré-opératoire. Le geste dure moins de 10 minutes.
L’alimentation entérale débute dans les 12 heures post pose.
Après chaque utilisation, il faut bien rincer la sonde, pour éviter les dépôts alimentaires dans celle ci.
INDICATIONS
La GPE est à réserver uniquement aux malades avec une durée prévisible de nutrition entérale supérieure à 30 jours.
Indications de la nutrition entérale par GPE |
Troubles de la déglutition d’origine neurologique : maladie de Parkinson, accident vasculaire cérébral, sclérose latérale amyotrophique… |
Dysphagie (obstacle mécanique) : cancer ORL, cancer de l’œsophage (quand les autres méthodes palliatives visant à rétablir un calibre œsophagien suffisant pour une alimentation orale ont été insuffisantes). |
Coma prolongé : post-traumatique ou post-ischémique, malades de réanimation. |
Autres : SIDA avec dénutrition, mucoviscidose. |
Indications controversées : démence, cachéxie cancéreuse, sujets âgés institutionnalisés. |
CONTRE-INDICATIONS
Contre-indications de la GPE |
Techniques : troubles de la coagulation (TP < 50%, plaquettes <50.000/mm3), ascite, gastrectomie totale, absence de transillumination de la cavité gastrique, infection pariétale. |
Au malade : survie estimée à moins de 30 jours. |
COMPLICATIONS
Complications de la GPE |
Mineures (nécessitant rarement une intervention chirurgicale) |
Infection de la paroi abdominale.
Douleurs abdominales.
Occlusion réflexe.
Troubles de la vidange gastrique. |
Majeures (3% des cas)
Mortalité de 0,5%. |
Péritonite.
Fistule gastro-colique.
Hémorragie digestive.
Nécrose de la paroi gastrique. |
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